Un Giant Trance X Advanced autour du Mont Blanc

Tout a commencé par une belle surprise. Quand j’ai ouvert le carton, je m’attendais à un vélo noir… mais en plein soleil, le Trance X Advanced 1 dévoile des magnifiques reflets. Avec mon ami Mangal, de passage en France, nous avons terminé le montage et posé des protections avant d’aller rouler au-dessus du lac d’Annecy.

Dès cette première sortie, les sensations étaient là :

Un vélo vivant et dynamique, une position parfaite pour pédaler et profiter des descentes, une suspension arrière de 140 mm efficace et confortable. Habitué à rouler sur un Reign Advanced en enduro, je découvrais un vélo de trail plus polyvalent, vraiment à l’aise partout. J’avais déjà hâte de le mettre à l’épreuve sur le Tour du Mont-Blanc, que je m’apprêtais à guider pour un groupe de riders.

Sac sur le dos, vélo prêt, je retrouve mes compagnons de route à Martigny : Clément, Vince, Thibaut et Ben, quatre riders aguerris avec qui j’ai déjà partagé d’autres séjours. La météo n’est pas clémente : averses, col à 2600 m, terrain exigeant. Mais dès les premiers kilomètres, le Trance X me surprend par sa capacité à rester stable et dynamique, même chargé.

Une première journée de 45 km et plus de 2000 m de dénivelé, idéale pour prendre la mesure du vélo… et pour souder le groupe.

Le soleil est de retour et avec lui, une journée de 2500 m de positif pour 50 km. Le terrain est technique, glissant à cause de la pluie de la veille.

Malgré mon sac, le Trance X me donne confiance. Je descends un peu moins vite qu’avec mon enduro, mais je me régale dans les parties roulantes et les longues ascensions. La suspension Maestro est très efficace au pédalage. Le vélo grippe très bien dans la pente.

Nous franchissons cols et passages enneigés, avant de rejoindre un refuge pour partager un bon repas. Autour de la table, la fatigue se mêle aux sourires : ces moments collectifs sont la vraie récompense après une journée aussi exigeante.

Sous le regard des glaciers, nous quittons l’Italie pour une étape de 2300 m de dénivelé. Le vélo encaisse tout : montées, descentes techniques, sentiers engagés.

Le groupe avance bien, chacun à son rythme, et nous profitons de paysages incroyables avant de rejoindre un petit camping.

Retrouver de la vie après deux jours en pleine montagne surprend toujours, mais le plaisir d’avoir partagé cette étape unique avec mes compagnons domine.

Dernière étape, direction la Suisse. Le programme est varié : ascensions longues, descentes techniques mais aussi des portions rapides et ludiques. Avec le Mont-Blanc en toile de fond, le plaisir est total.

Je savoure autant la qualité des sentiers que l’enthousiasme de mes partenaires. La montagne est exigeante, mais c’est l’esprit de camaraderie qui fait tenir le groupe jusqu’au bout. Fatigués mais heureux, nous terminons ce Tour du Mont-Blanc avec le sourire et la tête pleine de souvenirs.